Faut-il faire une réponse ???

Je m'interroge en effet sur ce besoin. Cela est-il nécessaire ?
Pourtant j'en ferais une qui n'en est peut être pas une.

La logique de l'analyse des faits, permet de comprendre que nous arrivons au dénouement d'une situation, à une fin certes, mais aussi à l'aboutissement d'une demande formulée depuis plusieurs mois par des adhérents et restée sous silence.

Le débat n'est pas ou plutôt n'est plus de savoir qui a eu tord ou raison d'avoir dit ou fait dans un temps ce qu'il fallait ou pas. Dans tous les cas cela n'aurait pas fait avancé le problème, n'y résolut la situation.

Par contre aujourd'hui, l'occasion est donnée de se faire entendre. Certes, cette lettre est plus que risible et marque bien la considération que les responsables ont de leurs adhérents. Certes, nous pouvons parler de manipulation et de désinformation. Mais, si l'on peut parler c'est aujourd'hui. J'ai pendant de nombreux mois vécu cette sensation bizarre qui consite à ce trouver dans la peau d'un être solitaire qui dit et parfois cri des mors que le vent emporte sans espoir ni d'écoute, ni de réponse.

Alors en guise de réponse, je formulerais plutôt des questions.
A quel moment, avons nous, le plus, la possibilité de faire entendre des propos différents ?
A quel moment, avons nous la possibilité de revendiquer ce que nous espérons depuis des mois ?
Face à qui et comment faire entendre les voix de ceux qui ne sont pas d'accord, lorsque tout autour de nous concoure à faire régner le silence ?
Faut-il faute de combattant que l'association soit vendue, comme ils l'espèrent, sans combat au main des récupérateurs ?

Nous pouvons avoir une pensée pour les gens, nous pouvons être blessé dans notre intimité et nos convictions par ce qui s'est passé et la façon dont cela c'est passé.
Mais nous ne pourrons que nous cacher en silence, si lorsque le temps est venu de se faire entendre, il n'y a personne pour faire parler les voix des mécontents.

Il est trop facile de dire j'avais dit, vous ne m'avez pas écouter donc je boudes et je refuse d'être présent, lorsque c'est maintenant que nous devons nous rassembler.

Posons nous la question : Que faire, que dire si demain cette AGE valide les décisions attendues sans qu'aucune voix contraire ne se fasse entendre ?

Risible, voila ce que serait le résultat, risible et de plus un faire valoir, une reconnaissance, un blanc sein pour les dirigeants actuels, validant ainsi leur positions défendues depuis des mois et attestant du bien fondé de leur position. Regarder nous avons été suivi.... nous avions raison.

Ce type de comportement, mon ami, n'est pas un bel exemple, ni de fidèlité, ni d'attachement aux valeurs qui furent portées.
Maintenant, je m'interroge sur un futur plus général, faut-il croire que demain, dans quelques jours, dans quelques mois les démocrates, les progressistes, les révoltés, les chargés d'espérance, les bafoués etc, etc, feront grand cas de leur droit d'expression pour s'enfermer dans la cave de leurs principes égotistes afin, peut être que meurt le droit à l'indépendance et que résonne le bruit des bottes.

Cela interpelle beaucoup

Bien à vous.